mercredi 9 janvier 2008

L'Arab Tunisian Bank "décline toute responsabilité"...

Voici le contenu intégral du site "juridique" que l'Arab Tunisian Bank a mis en ligne ... en PDF. Un homme avisé en vaut deux! Pour tout contact la banque vous recommande de "fermer" internet, d'aller vous procurer une enveloppe, un timbre poste au débit de tabac.. et quelques gouttes de votre précieuse salive: Là vous auriez rempli votre devoir d'interactivité (Branchez-vous donc sur internet El Khir oul Barka..Ce sera cool, jeune..et tout le reste!) . Après tout, l'ATB décline toute responsabilité.. Bonne lecture!

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TANFOUS

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Détournement de plus d'un milliard...

Détournement de plus d'un milliard, d'une banque de la place

Tunis, Le Temps :

Décidément, les détournements se suivent et ne se ressemblent pas, les cas diffèrent d'une affaire à une autre. En l'occurrence, il s'agit de quatre personnes impliquées dans un détournement de fonds de plus de un milliard dans une banque de la place.

Deux d'entre elles ont dernièrement comparu dernièrement devant le tribunal pour répondre de leurs forfaits, tandis que les deux autres sont toujours en état de fuite.
Les faits : le représentant légal de ladite banque déclara dans sa plainte que le caissier, profitant de l'absence du chef d'agence, a ouvert des comptes fictifs dans lesquels il a déposé des sommes revenant à des clients de la banque.
Il put de cette façon retirer au nom de ces personnes imaginaires, différentes sommes pour atteindre un total de plus d'un milliard.
Des complices, attelés à la besogne lui ont fourni des moyens, tel que son frère qui lui a permis de déposer certaines sommes dans son compte personnel ou son épouse qui lui a donné une procuration afin d' agir en ses lieu et place pour faire des dépôts ou des retraits sur son compte bancaire.
Un audit a permis d'établir cet énorme trou dans la caisse de l'agence bancaire en question.
Bien plus les complices ont pu, avec l'argent détourné, constituer une société d'import- export.
Le caissier et son épouse sont en état de fuite.
Tandis qu'un agent travaillant à la même banque, ainsi que le frère du caissier ont donné des déclarations négatives niant avoir été au courant de ces détournements.
L'agent bancaire soutint que l'accusé principal lui a fait croire que l'argent qu'il avait lui provenait d'un héritage, en lui suggérant de s'associer avec lui dans la société d'import- export. Ce fut la raison pour laquelle, dit-il, il ne souleva aucune objection.
Mais jamais il ne pensait précisa-t-il que les 150 mille dinars que le cassier a mis dans la société en tant qu'apport, étaient détournés.
Le frère du caissier déclara pour sa part, qu'il était aux Emirats au moment des faits, et ignorait l'origine frauduleuse des sommes que son frère déposa dans son compte.
Les avocats de la défense ont plaidé l'absence de preuves en ce qui concerne leurs clients présents à l'audience et sollicitèrent leurs acquittements
Le tribunal l'entendra-t-il de cette oreille, devant les fortes présomptions à l'encontre de ces deux complices ?

L’Arab Tunisian Bank se défend par « sa » pub


De la délinquance bancaire !!

La Télévision tunisienne a surpris son public à la mi-juin. Dans son émission « Mindhar », elle passa le témoignage d’un immigré tunisien que l’Arab Tunisian Bank (ATB), le pendant d’une banque jordanienne en Tunisie, a dépouillé des économies de vingt ans de travail à l’étranger. La même histoire qui a tant ému le public tunisien et la Banque Centrale de Tunisie, a été reprise par la presse écrite de la place. Pour redorer son image dangereusement ternie par les péripéties de ces escroqueries étalées pour la première fois au grand jour, la banque a publié cette annonce publicitaire afin de reconstituer son capital de confiance, dilapidé par un personnel d’une incompétence déconcertante, confiance largement entamée, en particulier auprès des travailleurs tunisiens à l’étranger qu’elle considère toujours comme sa cible ou son gibier de prédilection. Parallèlement, et par téléphone, certains de ses « communicateurs » ont adressé des menaces et des propos intimidants aux journaux qui ont osé parler de l’affaire en donnant la parole à la victime. Chose curieuse, la télévision nationale n’a pas reçu d’appel.

Voici le texte de l’annonce qui a suscité notre curiosité, tel que paru dans « La Presse Magazine » du 15 juillet 2007, soit quelques jours après l’éclatement du scandale dans les médias:

« Ensemble, tournons la page. Profitez de l’amnistie de change pour vos avoirs à l’étranger (espèces, soldes en compte, biens immobiliers, actions, ect.).

* Ouvrez auprès de l’ATB des comptes en devises ou en dinars convertibles pour loger vos avoirs en devises (en espèces ou par virements de l’étranger).

* Utilisez-les librement en Tunisie ou à l’étranger.

* Nous consulter pour rémunérer vos avoirs.

La loi vous assure :

- La confidentialité totale.

- La non utilisation des informations collectées pour un quelconque autre motif.

- L’ATB : Des professionnels à l’écoute !

Commençons d’abord par une brève étude de texte comme en font quotidiennement les mômes à l’école.

Quels sont les mots dominants dans ce texte ?

« Tournons la page – amnistie – loger – espèce – virement – librement – rémunérer – confidentialité – informations collectées - motif – professionnels – écoute ». Un lexique d’autant plus surprenant qu’il émane, de l’avis de tout profane et de toute bonne âme, du registre des organisations criminelles et crapuleuses qui parsèment et sillonnent la planète, et qu’il est signé dans ce contexte, et payé même, par une banque de la place, laquelle a pignon sur rue, et se présente, de par son chapitre « communication », comme l’un des meilleurs clients qui n’ont de cesse de bombarder, à coups de petits encarts à peine visibles, tous les supports publicitaires de Tunisie.

Le contenu de l’annonce n’a rien de si malfaisant. Ce qui fait hic, c’est la formulation. D’autant plus que ce « produit publicitaire » est dédié exclusivement au racolage d’une clientèle tunisienne immigrée ou carrément étrangère, à la présence saisonnière et éphémère (Ladite annonce est parue le 15 juillet 2007, un dimanche de haute saison).

Peut-on accoster un client que l’on ne connaît pas encore avec des termes du genre « Tournons la page » ? Ce qui insinue, signifie même que l’offre objet de l’annonce se propose de corriger un passé, un tort accompli (par le client sur la banque, ce qui relève des grands signes du jour du Jugement Dernier, ou de la banque sur la personne et les « avoirs » d’un client non avisé et dont on abusé, ce qui sera ci-après le plus plausible) ?

Un frisson de doute parcourt le lecteur quant à cette invitation « à un bonheur qui prononce son arrière-goût avant sa saveur ».

La deuxième ligne, elle, apporte un éclairage au gouffre sémantique qui se prépare : Profitez de l’amnistie de change ! Cette fois-ci, l’Arab Tunisian Bank vous invite chez elle en vous promettant l’amnistie, et en vous accusant d’un forfait que vous auriez doublement accompli.

La page, la votre fatalement en l’occurrence, est si lourde qu’elle nécessite, vos mains et ceux que l’ATB vous offre pour la tourner !

Un terme de très mauvais augure et qui, dans un contexte de racolage commercial ne peut être que suspect. L’annonce est payée donc par ces génies du placement et des jeux en bourse, afin de vous transmettre, cher client, coupable en puissance, un brin de stress, une charge de tension, dans le but de paralyser en vous toute faculté critique. Ne vous affolez pas pour autant, voici un anesthésique que vous a choisi l’éminence grise de la communication à l’ère numérique que l’ATB semble vivre mal : cette lapalissade pour le moins burlesque : La banque vous « permet », moyennant la loi nouvelle, d’utiliser « vos avoirs » librement, en Tunisie comme à l’étranger. Un élan stylistique qui, par sa platitude, laisse rêveur. Là, la banque aura tout expliqué : l’amnistie, la liberté, l’autodétermination et tout le reste. Pour la rémunération de votre dépôt, la consulter tout simplement. Voici ce qu’elle vous propose le cas échéant : rémunérer vos dépôts à hauteur de TMM+ 2, et en même temps rémunérer la banque sur vos retraits en facilité de caisse à raison de TMM+4 ou5. Ainsi, et à plus ou moins brève échéance, vous finirez par « vivre mieux » sans votre argent. C’est exactement le nœud du scandale de cette banque qui a défrayé les médias. Elle vous invite tout simplement à oublier qu’avant la loi, la banque ne permettait rien de tout ce que promet l’annonce. En filigrane, elle reconnaît que ses pratiques n’étaient pas très « catholiques », bien qu’elle les faisait bel et bien, demandez-en aux dizaines de victimes de l’ATB Bank parmi nos concitoyens et nos immigrés, éplumés en un tour demain, par un chef d’agence ATB qui n’a pas son certificat d’études primaires en poche (ils exercent encore et toujours !). Elle dit très mal, en fait, que la loi en question fut promulguée après que des centaines de citoyens, immigrés et résidents, eurent été spoliés des économies de toute leur carrière suante et chiante, et ce grâce à des plantons promus chefs d’agences, avec moins que le baccalauréat, et plus d’autosatisfaction, d’arrogance, de népotisme, de corruption, de primes à chaque escroquerie, et à chaque paquet de makroudh de Kairouan et autres « cookies » qu’ils présentent, en signe d’allégeance religieuse à leur ventru PDG, et dont ce dernier agrémente ses siestes éternelles, au cours desquelles il ne reçoit pas de « petites gens », entendez petits épargnants, galeux et perdus dans le labyrinthe des pratiques douteuses et suspectes, et autres « simulations » que l’ATB attribue à sa Sainteté l’ordinateur, qu’elle dit préprogrammé (Par qui ? Et pourquoi ?), à des gens dont le seul tort fut de croire à la communication de cette boutique intemporelle jerbieno-marsoise.

Des pratiques par lesquelles « L’ArabTunisian bank » se joue publiquement de l’Etat, de ses ressortissants, de ses deniers et de ses lois, et s’apprête même à exporter ses nuisances outre frontière (voire l’annonce). Le tout, dans une omerta qui fait pâlir les plus invétérés des dealers de quartiers. Des pratiques en dehors du temps, à l’aide d’une poignée d’hommes de confiance (entendez hommes de main en col blanc), s’auto-déclarant investis d’une mission sacrée, celle de « gérer l’argent du contribuable tunisien via une succursale de banque jordanienne ». Une phrase reprise à tous les étages du building de la Rue Jean Jaurès (Que Dieu ait son âme dans son infinie miséricorde), et de la hiérarchie, telle une formule magique, un élixir sortant tout droit des fables d’ « Ali Baba et les quarante voleurs ». Sans compter le lot d’intimidations, franches et insinuées, à coup de phrases polysémiques et assassines, telles que « C’est grave » qu’un agent du service juridique vous balance en pleine figure dès que vous lui faite part d’un pot au roses (document falsifié par exemple par le chef d’agence). En effet, qu’est ce qui est grave ? La falsification ou sa réclamation. Demandez- leur et ils vous le diront en chœur : La réclamation !

Pourtant, la falsification est patente. Puisque le chef d’agence la revendique haut et fort, en guise de vengeance, parce que le client tergiverse à lui « verser de l’huile ».

Ainsi, et pour avoir fait confiance à une telle « institution », vous vous trouvez, grâce à votre argent, devant non plus un banquier affable, mais un inquisiteur de la pire espèce. A la barbe et au nez des dizaines de milliers de jeunes diplômés, toutes disciplines comprises, que l’Etat peine toujours à caser, à coups de gratifications et de primes de mise à niveau qui ont servi à « entretenir » un personnel d’un autre temps, qui assimile encore le clavier de l’ordinateur à une hérésie dont l’approche nécessite « les grandes ablutions ». Un personnel dont le « rédacteur » de l’annonce naturellement.

Avec les termes de « confidentialité » et de « non utilisation » des informations « collectées » (sur qui, sur quoi, en vertu de quoi, et pourquoi ?), l’ATB a marqué l’histoire du banking tunisien d’un sceau pas franchement heureux. Puisque l’interprétation « très savante » de la loi, et l’usage qu’elle en fait, peuvent se résumer vulgairement en une phrase plus grave que le mal que cette entreprise continue d’infliger à ses victimes, à quelques pas de la Banque Centrale: « Venez ! Notre pays, ce n’est plus la Tunisie, c’est désormais les îles Cayman ! ». A cette différence près : C’est que nous sommes libres d’interpréter les textes des jugements des tribunaux tunisiens comme il plairait à M Mohamed Farid Ben Tanfous, le PDG qui doit sa place à ses frasques de saoulard qui avaient coûté des fortunes à la Banque Nationale Agricole (publique) quelques années auparavant, lesquelles l’ont promu sbire chez les Choumann de Jordanie. Une affaire de famille ou l’enfant prodigue fut repêché par ses cousins…membres influents du conseil d’administration de l’ATB.

La catégorie-cible (la métaphore convient à merveille au contexte martial de l’annonce!) ne peut être que l’argent de pauvres travailleurs honnêtes… ou de mafieux en mal d’asile.

Du banditisme bancaire qui ne dit pas son nom, et sur lequel nous allons mettre des mots. On citera aussi des noms, des CV, et des épisodes rocambolesques qui ne manqueront pas de nous convaincre, nous, commun des mortels, que l’habit ne fait pas le moine.

Au prochain épisode donc, car ceci n’est que l’arbre. La forêt, elle, c’est pour bientôt sur ces mêmes colonnes. Documents à l’appui. Nous exposerons au menu détail comment une demande de crédit auprès de l’ATB peut ruiner une famille d’immigré, et la réduire à néant. Une histoire très édifiante sur la qualité humaine de cette organisation de malfaiteurs tunisiens désormais « internationaux ».

Miled Jahine

البنك العربي لتونس و"مهنية" التحيل

نورد فيما يلي رد السيدة نازك الحاجي على ما نشره البنك العربي لتونس في جريدة "الإعلان" التونسية التي كانت تتابع ملف التحيل الذي تعرض إليه زوجها السيد جمال الدين الحاجي على يد مدير فرع البنك العربي لتونس (المنار) والذي يحاول البنك العربي لتونس حاليا طمس معلمه في وسائل الإعلام التونسية. وما نعرفه عن بلدنا هو مسارعته لمعاقبة التاجر الصغير وبائع الخضر والجزار إذا زاد خمسين مليما عن التسعيرة. في نفس الوقت نرى بعض المؤسسات الكبرى كالبنوك مثلا تأتي ممارسات غير قانونية. أكثر من ذلك، تفعل كل ما في وسعها، بما في ذلك الفساد والرشاوى كي تسحق ضحاياها بعد ذبحهم. وإذ نورد هذا الرد فإننا سننشر قريبا على هذه المدونة أكثر ما يمكن من المعلومات التي تحصلنا عليها حول هذه المؤسسة البنكية "العريقة" وأنشطتها وموظفيها ومستواهم التعليمي كي يكون المواطن التونسي على علم بما ينتظره عندما يقرر التعامل معها. كذلك تسنى لنا الحصول على وثائق على غاية من الأهمية حول شفافية شبكة "البنك العربي" على الصعيدين الوطني والدولي...

لقد قرأت في جريدة "الإعلان الثلاثاء" عدد 1769 ردّكم بعنوان "البنك العربي لتونس يتعامل بكل مهنيّة مع حرفائه".

البنك لم يقل أي نوع من الحرفاء يقصد ؟ الحرفاء أصحاب المرتبات الّذين يخنقهم بالتّسهيلات في الدّفع و عندما يأخذ مرتّباتهم يبدأ في إدخالهم في دوّامة قروض الاستهلاك و الشّراء فيجدون أنفسهم مضطرّين إلى التّعامل مع البنك رغما عنهم لأنهم تورّطوا في قروض الاستهلاك (تلفزة، ثلاجة، خروف العيد، فسح الصيف، و الأعراس وغيرها)؟ أم الحرفاء الذين يعيشون في الخارج مثلنا و يعودون إلى بلادهم بعد غربة طويلة و كلّهم إرادة أن يفعلوا شيئا مهمّا في بلادهم، و يريدون تقديم بعض ممّا تعلّموه و رأوه في البلدان الأخرى و هم لا يعرفون أنّ في بلادهم أناس مثل السّيد عدنان بوكاف والسيد عثمان الزهاق و البنك العربي لتونس الذين سيحتقرونهم و يستغفلونهم و يظنون أنّهم قدموا من جزر الواق واق، لا يعرفون شيئا و يجب معاملتهم كأناس أمّيّين .

هذا ما فعله بنا السيد عدنان بوكاف و معه مساعده السيد رضا بن عليةا (Les professionnels à l’écoute ). أتينا و رؤوسنا ملآنة بكلام سيادة الرئيس، و ما كنّا نراه في سفارتنا و قنصليتنا في مدينة جدة، و المعاملة التي كنا نلقاها من سفرائنا وقناصلنا كجالية عزيزة و كمواطنين أوصى سيادة الرّئيس بهم خيرا منذ أول زيارة قام بها للخارج في تاريخ حكمه المجيد (وهي معلومة لا يعرفها أحد على ما يبدو في البنك العربي لتونس). معاملة تشرّف أي تونسيّ بالإنتماء إلى هذا البلد العزيز.

أريد التعليق على ما قلتموه في ردّكم إلى الجريدة لأن ما قلتموه هو كلام إشهاري لاغير حيث أدخلتم في خلد القارئ الذي لا يعرفكم و لم يجرّبكم أنّ إنتماءكم إلى البنك العربي العريق يجعلكم لا تخطؤون ويضعكم فوق المحاسبة وفوق القانون. وللعلم فإن اخيارنا للبنك العربي في تونس لم يأت من فراغ بل إنّه حصيلة تجربتنا مع البنك العربي الوطني في جدّة والذي أعطى لزوجي قرضين مبلغ كل منهما خمسون ألف دينار تونسي (150 ألف ريال) ... بعد 48 ساعة فقط من تعمير الأوراق على الكونتوار.

أنا شريكة السيد جمال الدين الحاجي و زوجته و أم ولديه والمديرة الإدارية والمالية للشركة التي دمرها البنك العربي لتونس. و قد كونا الشركة مع بعضنا بعدعشرين سنة من الغربة. عرفنا أن العصر هو عصر الرقمنة و بما أن إتّجاه سياسة بلادنا هو تشجيع مشاريع الرقمنة قمنا بدراسة و فتحنا حساب الشركة في البنك العربي لتونس بعد وعد صريح بقرض لتبدأ الشركة العمل. هذا الوعد لم تذكروه ونريد أن نفهم لماذا. هل أنكم بعد "إحالة صاحب الوعد على التقاعد" تريدون السكوت على ماض لا يشرفكم كبنك أو كأشخاص. ها أن السيد عدنان بوكاف وعدنا في الشارع أم في مكتبه كمدير لفرع البنك العربي لتونس. أن أن هذه الممارسة المشينة تضعونها تحت خانة "السرّ المهني" للبنك العربي لتونس؟ و تقولون أنكم لم تقتنعوا بالمشروع لماذا لم يقل لنا السيد عدنان بوكاف أن مشروعنا لا يقنع إدارته و أن مطبعتنا الرقميّة لا تناسب سياسة بنكه التي لا تشجّع إلا القروض الشخصيّة و قروض الإستهلاك؟ وقتها كنّا أخذنا أموالنا و فتّشنا عن بنك آخر يفهم في الرقمنة و مشاريعها التي لا تقنع مسؤولي قسم القروض في البنك العربي لتونس، والذين يلزمهم سنة و أكثر و ثلاث دراسات وانتظار و تشرّد عائلة بأكملها و جوع و إفلاس و سجن بسبب أخطاءهم. لدينا الرسالة التي يقول فيها السيد عدنان بوكاف أنه أرجع "الشيك بدون رصيد" لأنه ينقصه موظفون فهل هذا عذر تتشرد به أسرتي وأولادي ويسجن زوجي بسببه؟ و هل « Lettre « d’affectation التي أسميتموها "ضمانا" في مقالكم تسمح للبنك باستعمالها كتوكيل عام للتنكيل بنا وكفّ أيدينا عن حساباتنا قبل أن يصل مبلغ الحساب على المكشوف إلى مبلغ الضمان إذا سلمنا بصحة هذه التسمية على ما فيها من نية التحيل. كأن أصحاب الشركة أميّين، وهو البنكاجي كما يقول لي كلّ مرّة و عندما أسأله و أطلب منه كيف فعل بنا هذا و لماذا وعدنا و أخلف؟ وبما أنّ مشروعنا لا يتماشى مع سياسة بنكه، لماذا يفتح لنا الحساب و لماذا يعطينا وعودا ولماذا يعطينا سحبا على المكشوف وهو يعلم أن مشروعنا لا يقنع. عندما طلبت منه كيف يرجع الشيكات و أين ودائعنا- الضّمان فنحن لم نصل إلى ربع مبلغها، كان يقول لي إن البنك يجب أن يدخل أموالا ليصرف على موظفيه و على كل حال هذا الحساب أقلقني والأحسن تسكيره. هل هذه هي الحرفية التي يتحدث عنها مقالكم؟ أم أن هذا أيضا من "سر المهنة"؟ نغلق الحساب و الشركة التي لم تعمل بعد و المشروع الذي لم يقتنع به البنك العربي لتونس و الذي لا يريد المخاطرة فيه. إني أعلم السيد بن تنفوس أنه لو أخذ قليلا من الوقت و قرأ القانون الأساسي للشركة أو الدراسة و تكلّم معنا باحترام لا باحتقار وكأننا جهلة لا نعرف فكّ الخط، لما سمح لمحرر المقال المذكور بنشره .

كذلك كان سيعلم أن محرر المقال حرص على الإشهار الكاذب أكثر من حرصه على الحقيقة: كان سيعلم على سبيل المثال أن هذه الجملة من المقال "وقد استغرق البت النهائي في هذا الملف فترة طويلة نسبيا"، وهنا وجب توضيح ما يلي بناء على الوثائق التي أحجم البنك عن نشرها مع رده. الأمر لا يتعلق بمطلب واحد للقرض بل بثلاثة مطالب. بعد السنة الأولى من الإنتظار أعلمنا السيد عدنان بوكاف بأن "ملف القرض ضاع". جدّدنا المطلب وأخذنا الأمر بشيئ من الفلسفة بما أننا تورطنا مع بنك يحسب مصالح الناس والشركات بالسنوات وليس بلأشهر والأسابيع والأيام. استغرق البت في المطلب الثّاني سنتين بالتمام والكمال كان البنك خلالها لا يحرك إلا أرقام الفوائد على الحساب Agio وعندما كنت أسأل السيد عدنان بوكاف والسيد رضا بن علية كانا يجيبان " أمورنا في العنبر" أي لا يخشيان شيئا أو أحدا.

المطلب الوحيد الذي تحدث عنه البنك هو المطلب الثالث مع هذين الرقمين. دخل المطلب المذكور البنك في جويلية. بتت فيه لجنة القروض في نوفمبر. وأعلمنا بالرفض شفويا في ماي الموالي. وعندما طلبنا وثيقة الرفض كي نعرف أسبابه ونتلافاها، أجابنا أحد أعضاء مجلس الإدارة بأن البنك لا يعطي للحريف وثائق أو مراسلات تحمل أخبارا غير سارّة، وذلك في إطار سياسة البنك العربي لتونس في المحافظة على الحريف.

و أخيرا عندما يتكلّم المقال عن نشر أخبار زائفة فإني أود إعلام القراء بأن كل كلمة قلناها للصحافة أو للقضاء تقابلها وثيقة صادرة من البنك لا يأتيها الشك من أي ناحية. وإذا كان في حوزة البنك وثائق تفند ما قلناه بوثائقنا فإننا لا نشك لحظة في أنه كان سينشرها بلا تردد لأن الأمر في غاية الخطورة بالنسبة له كبنك تراقبه الدولة وبقية البنوك المنافسة. فما معنى امتناع البنك عن إعطاء أي وثائق والتكتم على هذا الموضوع بهذا الشكل؟ كلّ كلمة قلتها (و لم أقل كلّ شيْء) موجودة في أوراق من البنك و لمن يريد أن يرى صحّة كلامي فالملف موجود في المحكمة و كلّ الأوراق التي تدين البنك موجودة عندي. فأنا كلي ثقة في المحاكم التونسيّة رغم أن ليس لي أموال كما قال السيد عثمان الزهاق الذي يبني تفاؤله بانتصار البنك على كوننا أصبحنا فقراء مشردين بفضله و"حكمته". وحيث أنه قال كذلك إن البنك أقوى من المواطن مهما كان، وهو الذي درس القانون، فإن الرد الوحيد على هذا هو هذه الفقرة التي تناولاتها وسائل الإعلام ومازالت بالتفسير والتحليل للسيد الزهاق وأمثاله.

"ولا يظن احد انه يستطيع بحكم موقعه الاجتماعي او انتمائه السياسيى او عمله المهني او نشاطه الجمعياتي ان يملك مظلة حمائية او غطاء وقائيا يجعله خارج سلطة القانون او يمنحه حق التفصي من مسؤولياته عندما يرتكب مخالفة او يقترف جرما. اذ ان العدالة التي نحرص علي استقلاليتها ونولي مؤسساتها والقائمين عليها كل ثقتنا واحترامنا هي التي لها وحدها الكلمة الفصل في هذا المجال".

نازك بن عزوز (حرم جمال الدين الحاجي)

المديرة الإدارية والمالية

نحن على استعداد لنشر كل ما يصلنا حول هذا النوع من المعاملة التي يلقاها الحريف "بفلوسه" من أي مؤسسة تجارية.